Tristesse, douce compagne
Je bois le vent de notre couple
Notre tendresse sous un pagne
S’enivre de caresses souples
Mélancolie, folle maîtresse
Toi qui viens changer chaque nuit
Au plus profond de mon ivresse
Mes songes en décalcomanies
O mesdames, mes dames à moi
O mes cieux, mon harem
Je m’en remets à toi, je m’en remets à toi
Liberté, toi qui me croyais conquis
Jour après jour tu relances
Mon désespoir souvent séduit
Par ton offre d’une dernière chance
Espérance, éphémère caresse
Tu ne dureras jamais qu’un temps
Aussi fragile qu’une promesse
Qui ne dépendrait que du vent
O mesdames, mes dames à moi
O mes cieux, mon harem
Je m’en remets à toi, je m’en remets à toi
Amour, incorrigible bavarde
Aux avantages charnels
Mes yeux crédules voient sous tes hardes
Ton cran d’arrêt, ton opinel
Haine, toi qui me tiens debout
Tu t’offres à moi comme un linceul
Une bulle qui m’entoure et joue
A me faire entendre qu’on est seul
O mesdames, mes dames à moi
O mes cieux, mon harem
Je m’en remets à toi, je m’en reme
Folie, amoureuse secrète
Tu as chassé hors de ma ville
Les « je t’aime » des fillettes
Qui autrefois, m’ont fait fragile
Mort, dans le sillage des tes méandres
Toi qui viendras sur mon chemin
Pour alléger un soir de cendres
Mon âme, mon cœur, et mes mains
O mesdames, mes dames à moi
O mes cieux, mon harem
Je m’en remets à toi, je m’en remets à toi